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La Bolivie

Nous disons au revoir au Chili, et partons en direction de la Bolivie en passant par le sud Lipez : partie sud de la Bolivie connue pour ses paysages magnifiques à plus de 4000 mètres d’altitude.

Nous retiendrons les -7°c dans la voiture malgré notre chauffage. Seul Joseph a bien dormi, c’est l’essentiel. Nos premiers contacts avec les boliviens nous déçoivent un peu, mais les paysages de cette région, les flamants roses que nous approchons de très près sont bel et bien médusants.

Le froid et l’altitude nous poussent à avancer rapidement en direction d’Uyuni où nous allons retrouver Claire et Caroline (maman et sœur de Marion).

Claire et Caroline arrivent après 52 heures de voyages. Nous enchaînons et partons directement visiter le salar d’Uyuni (plus grand désert de sel du monde) avec notre notre super guide Gérardo. Ce salar est époustouflant, c’est très facile de s’y perdre. Nous sommes touristes et nous voulons prendre les mêmes photos que tout le monde. C’est cliché mais marrant!

Nous avons bénéficié d’un temps très changeant sur le salar : orage, pluie, grand beau temps. Cela rend la visite encore plus magnifique avec ces reflets incroyables!

Ensuite direction Potosi, nous découvrons son centre avec tous ses bâtiments coloniaux. Potosi a été l’une des villes les plus importantes d’Amérique Latine puisque sa mine d’argent générait des revenus colossaux pour les colons espagnols.

Nous visitons le musée de la monnaie, le couvent Sainte-Thérèse et surtout la mine déclarée « épuisée ». Des mineurs boliviens continuent à l’exploiter pour extraire d’autres minerais : zinc, plomb etc… Caroline accepte gentiment de garder Joseph & nous partons Claire, Marion et Charles-Armand à la découverte de ce monde.

Bonne expérience mais nous sommes contents de sortir au bout de 2h30 sous terre au milieu des odeurs de roche, d’arsénic, de feuille de coca. Nous rencontrons brièvement deux mineurs à qui nous offrons une bouteille de jus de fruits et un paquet de feuille de cocas comme cela se fait. Leur vie et leurs conditions de travail font réfléchir…

Chalou en mode "poilu"

Claire dans la mine. Ultra physique, nous passons la plupart du temps à éviter de nous cogner.

Nous repartons ensuite direction Sucre, où nous resterons presque une semaine. Nos deux semaines avec Claire et Caroline se terminent dans cette ville.

Sucre est la capitale historique de la Bolivie. Située sur la route de l’argent, elle est emplie de beaux bâtiments coloniaux puisque les colons y étaient installés et y gouvernaient le pays.

Nous profitons des bons restaurants, des musées et de l’énorme parc des dinosaures!

Caroline et Claire reparties, nous accusons le coup. Dur de nous retrouver à trois et de reprendre le rythme du voyage. La Bolivie étant très bon marché, nous optons pour une reprise en douceur et privilégions les nuits dans des auberges de jeunesse, plutôt que dans notre voiture.

Nous repartons donc au cœur des villages "Jalqu’a", les habitants ne parlent pratiquement que le « Quechua ». Valentina, une femme du village de Potolo, a pris soin de nous pendant cette journée, nous offrant de la soupe de maïs et nous faisant découvrir son métier de tisserande.

Direction ensuite Samaipata, jolie village sur la route de Santa Cruz.

Nous partons à la découverte du parc Amboro, situé à la confluence de trois écosystèmes distincts (merci lonely planet…) : le bassin amazonien, le Chaco et les Andes.

Notre guide nous fait un cours sur les plantes médicinales, passionnant ! Nous marchons dans la jungle, entourés de nombreux oiseaux et de fougères géantes.

Joseph profite plus ou moins des paysages...

Mais se rattrape en aidant la gentille dame de l'auberge dans ses tâches ménagères!

Visite du site inca "El fuerte" classé au patrimoine mondial de l’Unesco.

Puis direction Santa Cruz où nous nous enfonçons dans le pays pour découvrir les missions jésuites de San Javier et Concepcion.

Nous roulons ensuite deux jours et arrivons à La Paz. On dit souvent que Grenoble est polluée mais là… La Paz est située dans une cuvette à 4000 mètres d’altitude. Nous sommes frappés par tant de pollution, de bus qui fument et par les odeurs d’embrayage ultra sollicités par des démarrages en côtes de dingue. Au milieu de la ville, nous retrouvons les femmes boliviennes en tenue typique.

Ciao et à la prochaine!


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