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Chili, Argentine: suite et fin

Dans le sud du Chili, nous avons réalisé l’un des rêves de Marion: gravir un volcan. Il nous a fallu 2 heures pour aboutir au sommet du volcan « Navidad ». Le Chili est empli de volcans actifs et inactifs.

Nous avons pu mettre nos mains à certains endroits fumants, réellement impressionnant.

Ci-dessous les restes de la coulée de lave lors de l’éruption de 1988.

Lors de notre visite dans le village de Tortel (sud du Chili), Joseph avait passé son repas sur les genoux d’une dame déjeunant avec sa famille dans le même restaurant que nous. A l’issue du repas, cette famille nous avait invités à passer chez eux, à Victoria, lors de notre remontée du Chili.

C’est ainsi que nous avons passé trois jours chez José et Albertina MENDOZA. Incroyable chance de pouvoir partager le quotidien d’une famille chilienne qui a tout fait pour que nous découvrions le maximum de choses: art culinaire, fête populaire, démonstration de Queca, danse typique chilienne.

Joseph a trouvé de vrais grand-parents de substitution en José et Albertina. Superbes échanges également avec Eduardo, Karem et Ricardo, les enfants, tous engagés en tant que pompiers ou dans la gendarmerie chilienne. Sans oublier Joachim, le petit-fils qui a gentiment partagé tous ses jouets avec Joseph.

Muchissimas Gracias a Pepe, Albertina, Karem y Ricardo. Nos acordaremos de esos momentos con ustedes y saben que tienen una casa en Europa

« vacuno asado » (bœuf au barbecue) cuit pendant 2 heures.

Démonstration de Queca.

Toute très bonne chose a une fin. Nous avons repris la route en direction de Santiago. Là-bas, nous en avons profité pour effectuer quelques réparations chez le seul garagiste spécialisé Land Rover d’Amérique du Sud.

Nous avons surtout pu profiter de Dorothée, une amie de Marion, installée à Santiago depuis 5 ans et qui s’apprête à rentrer en France. Après avoir passé une après-midi au bord de la piscine sur le toit de son immeuble, Dorothée nous a présenté son groupe d’amis.

Toujours sympa de rencontrer des français vivant à l’étranger. Amis si gentils que deux d’entre eux, Camille, Thibault, et leurs filles Eléonore et Albane, nous ont invités à dîner avec Dorothée et à dormir.

Super rencontre, super souvenir. Merci à vous ! Merci à toi Dorothée pour ces bons moments à Santiago.

A 130 km de Santiago se trouve la ville de Valparaiso. Nous y avons passé 2 jours, avons sillonné le centre ville réputé pour ses couleurs, ses tags, ses fresques et pour ses téléphériques.

Entre Santiago et San Pedro de Atacama, nous choisissons de repasser en Argentine par la province de Mendoza et avons passé notre premier col à 3800 mètres d’altitude.

Le jour de Pâques, nous roulions sans réel objectif sinon celui d’avancer. Le bonheur de l’imprévu. Sur le côté de la route, dans un village, nous avons repéré de nombreux cavaliers habillés en tenue de « gala ».

Il s’agissait d’une fête de village pour Pâques et pour fêter les 200 ans de l’indépendance de l’Argentine. Cochon grillé, empanadas, démonstration de dressage équin sous un grand soleil. Génial.

Nous avons terminé par la visite d’un site archéologique inca empli de cactus.

Direction ensuite le nord de l’Argentine où nous nous sentons réellement dépaysés, avec une culture bien marquée, des visages typés magnifiques, des tissus splendides et des paysages époustouflants, comme cette montagne aux 14 couleurs à "Humahuaca".

Pendant nos ballades, les uns portent les autres, les autres prennent des photos ou lisent des dépliants...

Notre découverte de l’Argentine s'achève avec le passage du paso de Jama (4800m). Montée vertigineuse à 30 km/hr pour rejoindre le chili et le célèbre désert d’Atacama.

Nous nous trouvons « petits joueurs » quand nous rencontrons Charline et Stéphane, deux cyclo-touristes savoyards qui font le même voyage que nous en vélo.

Comme ils aiment la montagne, ils transportent tout le matériel nécessaire pour le vélo et la montagne. Vélos insoulevables. Respect. Nous les retrouverons régulièrement jusqu’en Bolivie.

Nous nous sentons un peu agressés par le côté touristique de San Pedro de Atacama. Toute l’année, c’est environ 10.000 voyageurs par jour. Tarifs exorbitants, agence de voyage à tous les coins de rue.

Tout voyage a son lot d’ennuis de santé. Tout d’abord, Marion devra rester couchée trois jours complètement abattue. Après un passage de quelques heures à l’hôpital de Calama, nous sommes accueillis chez Eduardo (le fils de nos amis José et Albertina) et Carolina qui nous permettent de nous reposer et à Marion de pouvoir récupérer dans un vrai lit.

Gracias a ustedes, por su tiempo, su generosidad y todos esos Buenos momentos. Les esperamos en Francia en 2017, 2018, cuando quieren.

Nous quittons Eduardo et Carolina et partons en direction des «Geysers del Tatio ». Nous nous baignons dans des eaux à plus de 40°, dormons à 4300 mètres d’altitude et nous réveillons à 6h30 du matin pour admirer les fameux geysers.

Nous redescendons à San Pedro de Atacama où nous visitons la Vallée de la lune. Comme son nom l’indique, paysage désertique avec du sable et de la roche à perte de vue. Magnifique.

En dénoyautant un avocat, Charles-Armand en profite pour se « transpercer la main », résultat un point de suture et probablement une atteinte nerveuse. Par respect pour vos yeux, nous avons décidé de ne pas montrer de photo!


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