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Sur la route de la Patagonie

Après avoir bien profité des moments passés avec Célina, Gustavo, Petu, Luz, Jacintha et Tuto, nous apprenons que notre voiture arrivera le 14 janvier, avec un peu d’avance.

Nous nous mettons donc en route pour Buenos Aires, que nous visitons rapidement : le quartier de « la Bocca », ses maisons colorées, son stade mythique où Diego Maradona a joué, (Nous avons opté pour ne pas prendre de photo à côté de sa figurine grandeur nature…) la place de « Mayo » avec le Palais du Gouvernement et la Cathédrale de Buenos Aires.

Nous arrivons au moment où la garde républicaine locale procède à la descente du drapeau. Moment que nous jugeons un peu folklorique mais qui a le mérite de calmer Joseph.

De retour à Montevideo, nous retrouvons notre auberge de jeunesse où nous sommes heureux de retrouver les propriétaires.

Nous espérons pouvoir récupérer notre voiture le vendredi car sinon il nous faudra attendre lundi, le port étant fermé le week-end. Une personne bien attentionnée nous propose les services d’un intermédiaire qui, pour 2000 dollars, pourra faire sortir la voiture sans problème. Il nous précise, que seuls nous n’y arriverons pas. Nous suivons l’instinct de Marion et décidons de nous débrouiller seuls en suivant la procédure mise en ligne par des français ayant fait le même voyage quelques temps avant.

Après une journée marathon dans le port de Montevideo, « 36 » allers et retours dans divers bureaux administratifs, 400 dollars empruntés à un couple d’allemands car nous sommes à court de liquide, nous parvenons à récupérer notre voiture.

Heureux de l’avoir retrouvée intacte, nous partons sur les routes urugayiennes le sourire aux lèvres: l’aventure telle que nous l’avons souhaitée démarre. Avec notre voiture et nos affaires, nous retrouvons quelques repères.

Après plusieurs heures de routes, nous « accostons » un agriculteur que nous croisons avec son tracteur. Nous lui expliquons qui nous sommes et lui demandons s’il peut nous conseiller un lieu sûr pour passer la nuit. Celui-ci nous accueille dans son jardin. Nous rencontrons sa famille, Viviane, sa femme, institutrice rurale (8 élèves en moyenne chaque année), Franck et Fatima, les deux enfants. Un immense merci à eux pour leur accueil. Ils sont producteurs de fromage « semi duro ». Ils produisent chaque jour 5 fromage de 7 kgs qu’ils vendent à une fromagerie locale. Nous avons pu les voir à l’œuvre et déguster.

Nous passons en Argentine le jour suivant à Rosario. Tout aussi chanceux que la nuit précédente, nous nous arrêtons dans un chemin assez isolé et demandons à deux personnes assises dans leur jardin où nous pourrions passer la nuit en sécurité.

C’est ainsi que nous rencontrons Marta et son fils Hernan et passons un excellent moment avec eux.

Nous faisons le plein de conseils et reprenons la route.

La chaleur écrasante dans le nord et les 1500 km font que nous abandonnons l’idée de remonter jusqu’à Iguazu. Nous décidons donc de rejoindre Escobar où nous retournons voir Celina & co, pour leur remettre des cadeaux de la part de Sophie et passer à nouveau de bons moments avec eux.

Nous prenons ensuite la route côtière en passant par Mar del Plata, impressionnante station balnéaire et faisons escale chez Ernesto, photographe et Paula, journaliste.

Ensuite direction la péninsule de Valdès. Magnifique endroit où nous profitons d’un bivouac fasse à la mer pour nous ressourcer. Nous découvrons la faune et la flore des lieux pendant deux jours : lamas, autruches, pingouins, loups et éléphants de mer, extra !

En faisant le plein avec nos jerricans de réserve, chalou fait tomber un embout en plastique dans le réservoir. Pas d’autre solution que de démonter le réservoir. Le faire seul est un peu compliqué: il y a du sable et de la poussière partout, nous avons besoin d’un peu d’espace. Nous cherchons donc un garage dans la ville de Trelew.

La malchance va se transformer en heureux dénouement. Nous tombons par hasard sur Mariano, 38 ans, mécano de formation, installé depuis 6 mois à son compte. Celui-ci accepte de jeter un coup d’œil avant sa pause déjeuner… Cela dure 4 heures. Petit à petit nous rencontrons sa famille et sympathisons.

Nous passons, selon leurs mots, du stade de clients au stade d’amis. Mariano et sa femme Lully, institutrice, nous invitent à passer la nuit chez eux. Nous prenons une douche, faisons une lessive et préparons des « empanadas ». Les enfants : Gino, fan de karting et Brunella, 11 ans, au sens de l’humour décapant, s’occupent de Joseph et nous font pratiquer notre espagnol. Nous dînons ensemble et terminons par 2 kg de glace à la crème.

Nous restons 24 heures et repartons avec un réservoir fonctionnel, une voiture lavée et nos réservoirs d’eau pleins… Une fois de plus, nous avons pu nous émerveiller devant le sens de l’accueil des argentins.

Muchas Gracias a la familia RIGOTTI por estos momentos.

Nous repartons de Trelew et faisons 250 km pour arriver dans le village de Camerones. Village de 1000 habitants que l’on nous a vanté pour sa côte sauvage. Nous ne sommes pas déçus. Nous nous installons face à la mer et, pour l’anecdote, face à l’estancia d’un « chanteur français »…Nous n’avons pas pu vérifier mais il s’agit apparemment de Florent Pagny.

Sur cette plage, les pêcheurs prennent des « basos », poissons sans arête, idéal pour le repas des bébés. Occasion pour Chalou de tester son « lancer ». Finalement, Joseph mangera un petit pot…


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